Bienvenue... chez les Bodin’s : ça marche aussi !

La Nouvelle République

14 avril 2008

La Nouvelle République

Arpion-les-Onglets, vous connaissez ? Vous devriez. Hier, au cinéma Le Rabelais à Descartes, les centaines de personnes, qui se sont succédé aux cinq séances organisées pour l’avant-première du film des Bodin’s, ne sont pas près de l’oublier. C’est là, dans ce (joli) coin du Centre que vivent les deux producteurs de fromage de brebis les plus célèbres du moment : Maria et Christian Bodin.


Armés de patience et de parapluie, petits et grands ont attendu pour avoir une place. Pas simple. Anita et Jeannine, de vraies fans descartoises - elles sont même allées voir le spectacle au Palais des Glaces à Paris - se sont présentées à deux séances... qui affichaient complet, avant de pouvoir suivre sur grand écran les nouvelles aventures de Maria et de son empoté de fils.

Michel est là aussi. Habitué à assurer le parking pendant le spectacle estival à la ferme des Souchons, il a participé au film, comme figurant. « Il paraît qu’on me voit dedans », lance-t-il en s’installant dans l’un des fauteuils rouges de la salle. Tant pis pour les horaires ! Le retard s’accumule. Comme les rires, plus tard.

Avant le film, les comédiens Vincent Dubois, Jean-Christian Fraiscinet, le réalisateur Éric Le Roch et le producteur sont, à chaque fois, venus sur scène. Pour dire merci. Avec des chiffres qui ne les laissent pas indifférents. « L’avant-première à Bourges, il y a eu 2.000 entrées payantes. Et on détient le record d’entrées pour une avant-première dans les cinémas CGR. Plus que les Ch’tis », lance Vincent Dubois. Il n’y a que le film « Les pirates des Caraïbes » qui a fait mieux. « Imaginez les résultats si le fils Bodin avait le physique de Johnny Deep ! », persifle celui qui, sur grand écran, incarne toujours sa vieille mère.
Pas peu fier d’avoir « osé » l’aventure du cinéma avec « Mariage chez les Bodin’s », le duo a ensuite laissé la salle se faire une idée. Caméra à l’épaule, c’est la plongée dans le monde si « ruralement » décalé des Bodin’s. Et ça ne fait que commencer...

Vanina LE GALL