Les Bodin’s terminent en apothéose au zénith

Presse Océan

27 avril 2010

Presse Océan

C’est fini. Dimanche soir, devant 3500 spectateurs conquis (il y en avait autant la veille et le public est resté bien au-delà des minuit pour les dédicaces), les Bodin’s ont joué pour la dernière fois sur scène leur spectacle "Bienvenue à la capitale". Et ils ont fait un véritable triomphe, avec une salle debout pour les ovationner. Même les plus grands comiques français n’ont pas eu le droit à un tel traitement.


Dans un Zénith tranformé en petite ferme de Touraine, les deux complices Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet ont ensuite multiplié les dédicaces auprès de leurs fans après le spectacle. Avec une incroyable bonne humeur…

Pour ces deux dernières séances, les Bodin’s avaient mis les petits plats dans les grands avec de nombreuses surprises, dont une fanfare et des mijorettes, un petit concert improvisé à l’issue de la pièce et un gigantesque lâcher de ballons. Près de 4 h de spectacles en tous genres, tout juste agrémentés d’une petite pause de 20’.

Très émus, ravis d’avoir joué dans une si grande salle et d’avoir séduit un public qui est parfois venu de très loin (Avranches, Brest, Tours, Bordeaux…), Vincent et Jean-Christian vont maintenant se consacrer à la promotion de leur deuxième long-métrage.

Les Bodin’s sont, en effet, passés au cinéma en écrivant Mariage chez les Bodin’s, réalisé par Eric Le Roch. Sorti en Région Centre le 23 Avril 2008, le film à réuni près de 120 000 spectateurs, se classant au deuxième rang des films les plus rentables de 2008, derrière Bienvenue chez les Ch’tis. Leur deuxième film, Amélie au Pays des Bodin’s sort dans les prochains jours et sera présenté en avant-première à Pathé-Atlantis à la mi-mai.

Véritable phénomène le duo comique, qui a tenu l’affiche 8 mois au palais des glaces à Paris, qui était passé cinq fois à la cité des congrès de Nantes, a rempli deux fois le Zénith.

"En une semaine, passer de The Prodigy au Bodin’s montre bien l’éclectisme du Zénith" se félicitait le directeur Denis Turmel, séduit, lui aussi, par la créativité d’un show parfaitement réglé. "Même si c’était notre dernière, on voulait que tout soit parfait" confiait Vincent Dubois. "Et notre plus belle récompense a été les applaudissements nourris des spectateurs … et surtout leurs rires tout au long du spectacle".

Philippe Corbou