Les Bodin’s. L’humour est dans le pré

18 septembre 2018

Quatre jours durant, le parc des expositions de Penfeld a fait le plein de spectateurs. Soit dix mille personnes environ venues assister aux différentes représentations de « Grandeur nature », des inénarrables Bodin’s.


Les Bodin’s à Brest Expo

© Thierry Dilasser

Partout où ils vont, ils font le plein. Et souvent, plusieurs semaines à l’avance. Quatre jours durant, Brest n’a pas échappé à la règle. De jeudi à dimanche, les différentes représentations données par les Bodin’s de leur spectacle « Grandeur nature » se sont jouées à guichets fermés, devant un public n’hésitant parfois pas à venir de loin (comme le démontre le nombre de plaques d’immatriculation 22 et 56 sur le parking de Brest expo) pour y assister.

Les Bodin’s ? À l’origine, deux comédiens – incarnant Maria, la mère autoritaire (et grimée façon Vamp) et son fils Christian, vieux garçon tendre et benêt, vivant de leur production de fromage – qui ont connu le succès dans une ferme d’Indre-et-Loire, à Descartes (commune natale de René du même nom, ça ne s’invente pas).

Humour potache et bon enfant
Formé dans les années 90, le duo, épaulé de six autres comédiens, remplit aujourd’hui tous les Zéniths où il passe. Un « phénomène » qui repose, avant tout, sur un humour potache et bon enfant, ayant plus que largement trouvé son public. Sur scène, un décor de ferme fidèlement reconstituée voit défiler une galerie de personnages « franchouillards » et attachants, du postier à la maréchaussée en passant par « la cousine Julie venue de Paris ».

Les animaux qu’on y trouve sont l’âne Mélenchon, le cochon Jean-Marie (« qui s’est fait virer de la porcherie »), les chèvres Ségo ou Marine, le bouc DSK (« qui monte sur tout le monde ») ou le « jeune coq Macron » (qui « aime les vieilles poules »). Un ressort comique qui offre donc aux auteurs du spectacle d’innombrables combinaisons pour faire rire aux éclats un public conquis d’avance.

Article de Thierry Dilasser


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