Véritable tabac pour Amélie au pays des Bodin’s
La Nouvelle République
Lundi soir, de nombreux fans des Bodin’s se sont précipités à l’avant-première de leur second film, à Romorantin. Ils en sont ressortis enchantés.
Des rires, voire des fous rires durant une heure trente. Le second film de Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet, « Amélie au pays des Bodin’s », réalisé par Éric Le Floch, est l’anti-stress par excellence. Une comédie comique à prescrire aux personnes qui ont le blues. Ce film de « terroir profond » est la suite de leur premier long métrage, « Le Mariage des Bodin’s », qui avait réalisé un véritable carton avec 120.000 entrées grâce au bouche à oreille.
Lundi soir, les « fans » de Maria et de son fils Christian se sont rués à l’avant-première du film au CVL Palace de Romorantin. A tel point qu’une deuxième séance a dû être programmée à la hâte en compagnie des comédiens. L’occasion pour le trio de remercier Francis Fourneau, directeur du cinéma, « notre parrain, notre ambassadeur. Si les Bodin’s sont connus, c’est grâce à lui. »
Des dialogues dignes de Michel Audiard
Les deux comédiens et le réalisateur ont la mine réjouie. « Nous avons entendu tous ces rires et les compliments des spectateurs. Cela fait chaud au cœur. Même les professionnels qui ont visionné le film au festival de Gérardmer, ce week-end, se sont amusés, c’est bon signe », balance Vincent Dubois.
« “ Amélie ” est un film bio, cinquante fois moins coûteux qu’un long métrage normal : 450.000 €. Nous l’avons tourné en douze jours en septembre dans les environs de Descartes et Loches », souligne Jean-Christian Fraiscinet.
Pas question de déflorer le scénario du film afin d’en savourer tous les instants. On y retrouve évidemment Christian, le benêt, et Maria, sa mère acariâtre dans leur ferme de Pouziou-les-Trois-Galoches, près de Descartes. Cette fois, les spectateurs vont enfin faire connaissance avec Claudine (Muriel Dubois), la femme de Christian. Cette dernière est en train d’accoucher dans le jardin… attaquée par un essaim d’abeilles. La vie d’Amélie (interprétée par Camille, la fille de Vincent Dubois) ne va pas être un conte de fée.
Ce qui fait la force du film, une fois encore, ce sont les tronches des héros, mais surtout les dialogues écrits par le duo. Certaines répliques sont parfois dignes du grand Michel Audiard. Fou rire garanti lorsque Maria éructe : « Avec la connerie que Daniel trimballe, il va pouvoir s’asseoir à la droite du Père »ou encore « Quand on est dans la merde jusqu’au cou, il faut marcher la tête haute. »
Les spectateurs y retrouvent également Thierry Beccaro ; l’une des Vamps, Nicole Avezard, qui joue une petite scène sur un marché ; et aussi « La Nouvelle République », dont les Bodin’s sont de fidèles lecteurs…
Amélie sort dans les salles du centre de la France, le 21 avril. La sortie nationale, elle, est prévue le 26 mai. D’ici là, quelques avant-premières vont se succéder en région Centre. « Si vous vous êtes amusé, faites marcher le bouche à oreille, c’est notre meilleure pub », clame Vincent Dubois. Pour ma part, c’est fait…
Michel Martin - nr.romorantin chez nrco.fr
235 ... C’est le nombre de places mises en vente par le CVL Palace pour la projection, en avant-première et en présence des Bodin’s, du film « Amélie au pays des Bodin’s », lundi, à 20 h 30. Places en vente au cinéma, aux heures d’ouverture.
... et 450 personnes ont vu le film ce soir là ... NDLR