« Anniversaire surprise chez les Bodin’s » : « Un défi » et « beaucoup de boulot » pour faire la fête sur M6

14 février 2023

Après le succès d’audience de « Bienvenue chez les Bodin’s » en février 2022, le duo comique revient sur M6 ce mardi, à 21h10, pour un deuxième divertissement autour d’une histoire inédite


Chantal Goya entoure Maria (Vincent Dubois) et Christian (Jean-Christian Fraiscinet) Bodin dans « Anniversaire surprise chez les Bodin’s », diffusé sur M6 le 14 février 2023

© Teddy ATTIA/M6

Il y a un an, Bienvenue chez les Bodin’s réunissait 4.8 millions de téléspectateurs sur M6. « Quand Nicolas de Tavernost [le directeur général de la chaîne] nous a envoyé les chiffres d’audience par SMS, on a cru à une blague, raconte Jean-Christian Fraiscinet, qui interprète sur scène Christian Bodin. On sait qu’on réunit beaucoup de spectateurs dans les salles. On joue notre spectacle depuis 7 ans, on va atteindre les 2 millions de spectateurs, on a fait 500 Zénith, mais on n’avait aucune expérience télévisuelle. Quand on nous a confié ce prime, on était dans nos petits souliers. »

L’idée de transformer ce divertissement en rendez-vous annuel, en racontant à chaque fois une nouvelle histoire en compagnie de plusieurs personnalités invitées, s’est concrétisée après ce succès.

La deuxième édition, Anniversaire surprise chez les Bodin’s, sera donc diffusée ce mardi, à 21h10. Pour l’occasion, le duo comique a brodé une histoire autour des 50 ans de Christian Bodin qu’il refuse de célébrer car toutes ses précédentes fêtes ont tourné au fiasco. Mais sa mère, Maria, a bien l’intention de marquer le coup coûte que coûte.

Michel Drucker en médecin, Claudio Capéo dans son propre rôle
« Il y a une partie spectacle et des séquences de fiction tournées en amont. On a essayé de faire quelque chose qui nous ressemble, reprend Jean-Christian Fraiscinet. On a tenté de conserver un maximum de guests de l’année dernière, parce qu’on a envie de former une troupe au fil des ans. » Elodie Poux, Frédéric Bouraly, Olivier de Benoist, entre autres, feront ainsi leur retour. Ils seront rejoints par des petits nouveaux tels que Michaël Gregorio et Virginie Hocq en policiers, Michel Drucker en médecin ou Claudio Capéo dans son propre rôle.

« On a tourné au Zénith de Nantes. Cela fait plaisir de voir ces artistes faire le déplacement pour de bonnes raisons : parce qu’ils nous aiment bien et parce qu’ils ont envie de s’amuser avec nous  », se réjouit Vincent Dubois, qui campe la truculente Maria. Plutôt que d’enchaîner les séquences où chaque invité vient faire son petit numéro déconnecté des autres, le duo d’humoristes s’est attaché à raconter une histoire « inédite », seul moyen selon lui de pouvoir « glisser des moments d’émotion » au milieu des rires.

« Parfois, on écrivait dans le flou »
« C’est un défi incroyable, ça demande beaucoup de boulot, affirme l’interprète de Christian Bodin. C’est comme créer un nouveau spectacle, sauf qu’on le répète en une demi-journée et qu’on le tourne en deux jours. On a dit aux guests de bien apprendre leurs textes. On a peu de temps alors il est impératif que les répliques soient sues à la perfection. »

L’écriture, à laquelle Thomas Maurion et Karina Siamer ont également contribué, a demandé plusieurs mois de travail, quasiment une année. « Dès qu’on a eu fini le premier gala on avait déjà dans l’idée de trouver un thème pour le deuxième. On a pensé à plusieurs pistes, on a rédigé différents scénarios, puis resserré. Parfois, on écrivait dans le flou, sans savoir si les invités auxquels on pensait pourraient venir », énumère Jean-Christian Fraiscinet.

Jamel Debbouze se décommande
« On écrivait en ayant en tête à l’interprète idéal pour chaque personnage, complète Vincent Dubois. On a été confronté à des refus, des écueils. Il nous a alors fallu adapter les textes pour quelqu’un d’autre. On avait des plans B, C et même D. On a même dû faire des modifications la veille, du tournage. C’est flippant, mais c’est une bonne école d’écriture. » Jamel Debbouze, qui devait incarner « un traiteur basculant dans le vegan » au grand dam de Maria Bodin, a ainsi annulé sa venue au dernier moment pour une question d’incompatibilité d’agenda.

« On se dit toujours que ça ne va pas le faire et, puis, le jour du tournage, il y a une espèce de magie qui fait que tout se passe, peut-être pas comme sur des roulettes, mais dans la joie et la bonne humeur », avance Jean-Christian Fraiscinet. Pour lui, ce deuxième spectacle créé spécialement pour la télévision est « le vrai test ». «  Avec le premier, une partie de nos spectateurs nous a suivis, on a aussi gagné un autre public, souligne-t-il. Si on fait au moins aussi bien, ça veut dire qu’on aura réussi. »