Les Bodin’s vont pouvoir accueillir le public dans leur ferme d’Indre-et-Loire cet été
Annulées en 2020 à cause du Covid, 20 représentations des "Bodin’s Grandeur Nature" auront lieu au mois de juillet prochain à Descartes, au sud de l’Indre-et-Loire. 960 personnes seront accueillies chaque soir, dans le respect des mesures sanitaires. Tous les spectacles affichent déjà complet.
Contrairement à ce qui s’était passé durant l’été 2020, les Bodin’s vont pouvoir assurer leur spectacle estival dans leur ferme de Descartes, en juillet prochain. 20 représentations à guichets fermés sont prévues, en plein air, à partir du premier juillet, avec 960 spectateurs à chaque fois. Le succès du duo comique tourangeau est tellement énorme que toutes les places sont vendues des mois à l’avance.
Comme son compère, Vincent Dubois, qui incarne la Maria Bodin, Jean-Christian Fraiscinet, qui joue Christian, se réjouit de retrouver enfin la scène, dans un peu plus d’un mois, même si il va falloir procéder à quelques adaptations pour répondre aux contraintes sanitaires.
France Bleu Touraine : alors, ça y est, après un été d’inactivité forcée en 2020, les Bodin’s vont pouvoir remettre le couvert dans la ferme de Descartes en juillet prochain ?
Jean-Christian Fraiscinet :Normalement, oui, on est très impatient. Super heureux. Ça entraîne beaucoup de complications, si j’ose dire, d’un point de vue logistique mais on travaille pour mettre tout ça en place.
Etes-vous obligés de mettre en place beaucoup d’aménagements à cause des normes sanitaires à respecter ?
Dans les gradins, les spectateurs doivent porter le masque, mais on n’a pas besoin de distancier les gens car la fin de cette distanciation aura lieu le 30 juin et on attaque le premier juillet. On peut donc jouer avec une jauge complète. En revanche, quand les gens arrivent sur le site, il faut qu’il y ait une distanciation entre les personnes qui sont dans les diverses files d’attente pour la billetterie et pour la restauration, par exemple. On est en train de mettre tout ça en place.
F.B.T : Finalement, vous ne vous en sortez pas trop mal ?
Avec des jauges à 60%, je pense qu’on aurait joué quand même en essayant de faire plus de dates et de reporter des gens, mais si le couvre feu avait été maintenu sur le début juillet, là, c’était râpé. On n’aurait pas pu jouer puisqu’on attaque le spectacle à la tombée de la nuit. Donc effectivement, à un jour près, on a de la chance. Espérons que ça se maintienne comme ça et qu’on puisse effectivement jouer.
Tous les spectacles sont pleins à l’avance puisque ce seront les spectateurs qui devaient venir l’été dernier. C’est ça ?
Oui, il y a forcément eu quelques désistements, des gens qui ne pouvaient pas reporter, mais on a une telle liste d’attente qu’on recontacte d’autres personnes pour pouvoir remplir les gradins et ce sera effectivement plein tout l’été.
Vous qui aviez l’habitude de donner des spectacles presque tout le temps depuis des années, comment avez-vous vécu ces mois d’inactivité ?
Mal...(petit rire). Quand le premier confinement est arrivé, on était en Thaïlande en train de tourner notre troisième film et on a été rapatrié au bout de cinq jours, pensant qu’on allait y retourner quelques semaines ou quelques mois après. On y est effectivement retourné, mais en octobre et novembre 2020, pour finir le tournage. On a eu beaucoup de chance de pouvoir au moins faire ce film.
On se dit toujours qu’on va avoir le temps d’écrire, de faire les choses, et puis finalement, on gamberge tellement sur la reprise qui est repoussée, on est tellement dans l’incertitude que c’est difficile de se concentrer sur quelque chose. On a quand même pu travailler sur des spectacles à venir ou faire des répétitions, mais il nous manquait la scène.
Est ce que vous pensez que, du coup, les retrouvailles avec le public à Descartes vont être pleines d’une nouvelle énergie ?
Oui. En plus, on va forcément adapter le spectacle à tout ce qui s’est passé et parler de tout ce qu’on a vécu. C’est une grosse réécriture, une adaptation du spectacle à mettre en place. On y travaille en ce moment. On sent le public tellement impatient de rire, même si ce sont des rires masqués. Mais il est vrai qu’on a une hâte incroyable de retourner sur scène et de revivre ces moments là.
La tournée "grandeur nature", qui avait été arrêtée en plein succès dans les différents Zéniths de France, va-t-elle pouvoir reprendre ?
Si tout va bien, on reprend début septembre au Zénith de Nantes pour une tournée assez conséquente, voire même assez énorme, qui nous emmènera jusqu’en décembre 2022. On reprend la tournée des Zéniths qui avait été reportée d’une année
Et la sortie du troisième film des Bodin’s, c’est pour quand ?
Le film est en montage en ce moment. Il devrait sortir, normalement, en octobre ou début novembre 2021, si tout va bien. On va croiser les doigts pour que tout se passe comme prévu. On a hâte de tout ça. Vraiment, on met tout en œuvre pour respecter toutes les règles sanitaires, les distanciations. Beaucoup de gens nous interrogent, mais qu’ils se rassurent : il n’y aura aucun problème de ce côté-là.