Carton plein du film des Bodin’s avant même sa sortie.

La Nouvelle République

17 avril 2008

La Nouvelle République

Avant même sa sortie en salle prévue le 23 avril dans les cinémas du Centre, les projections en avant-première de “ Mariage chez les Bodin’s ” font salle comble dans la région. Véritable phénomène populaire local, le duo comique tient à la qualité de son lien avec le public.


Les réactions du public :

Diffusion réduite :

« Si vous avez aimé le film causez-en autour de vous, même aux corbeaux dans les champs. Et si vous n’avez pas apprécié, parlez-en alors aux gens que vous n’aimez pas, pour que le film puisse se propager comme une volée de moineaux sur un champ de maïs fraîchement semé. »

La sortie régionale est prévue pour le 23 avril et, selon l’affluence, elle pourrait ensuite s’étendre. Peut être même jusqu’à Paris. Les Bodin’s à la capitale ça serait inédit, enfin presque !

"Pourquoi Maria porte-t-elle des lunettes de soleil dans le film ?

« La caméra fait effet de loupe. La jeunesse du comédien trahissait son regard. On peut croire au personnage que s’il n’y a
pas trop de gros plans. Au théâtre, on ne voit pas nos dents de près, en
revanche, au cinéma on peut quasiment nous sentir l’haleine. La gageure du film c’était de faire en sorte que Maria ne soit pas une caricature. Quant au visage de Claudine, si nous l’avons floutée, c’est pour conserver une part de mystère. C’est l’Arlésienne, comme la femme de Colombo en quelque sorte. »

Coupé !

« Au début, on avait environ trois heures de film. Ça nous a fait mal au coeur de devoir se priver de certaines scènes comme celle de la pêche aux anguilles ” mais on a prévu d’en rajouter certaines dans le DVD. A l’instar du vigneron, il faut parfois couper certaines pousses pour avoir de bel les grappes. »

En projet :

« En septembre, nous projet allons encadrer un stage de chasse au cerf dans la forêt de Chambord. Prévoyez un paquet de gruyère râpé pour les appâter et un oreiller pour les étouffer. Plus sérieusement,nous réfléchissons notamment aux moyens d’adapter à nouveau les Bodin’s au cinéma. »

Philippe Roch