Le "retour au pays" gagnant des Bodin’s

La Nouvelle République

24 mars 2011

La Nouvelle République

Vous avez fait salle comble à Tours pour les premières dates de « Retour au pays ». A Romorantin, un millier de personnes n’a pas eu de places. Ça ne vous met pas un peu la pression ?


Vous avez fait salle comble à Tours pour les premières dates de « Retour au pays ». A Romorantin, un millier de personnes n’a pas eu de places. Ça ne vous met pas un peu la pression ?

Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet : « C’est toujours un peu flippant. Et à double tranchant. Le public est avec nous mais tant que le spectacle n’est pas terminé, présenté, on ne sait pas s’il va plaire. A Romorantin, les deux soirées étaient complètes avant qu’on ait fini d’écrire le spectacle ! »
Vous tournez dans la région Centre jusqu’au mois de mai, devant un public qui vous aime. Ça aide avant de rejoindre le Palais des glaces à Paris le 15 septembre ?

V.D. : « Faire une tournée de rodage dans de bonnes conditions, ça met en confiance, ça permet de bien asseoir le spectacle. Il n’y aura rien à toucher en arrivant à Paris. On a la chance d’éviter ça. »

J.-C. F : « On teste encore de petites choses. Le texte évolue un peu. On affine là où il a des longueurs. Mais c’est surtout un rodage technique. »
« Retour au pays » se présente comme la suite de « Bienvenue à la capitale » avec lequel vous avez tourné pendant quatre ans. Qu’arrive-t-il à Maria et à son empoté de fils ?

V.D. : « Christian est toujours à Paris avec sa femme. Maria, - elle a la dent dure mais le coeur tendre quand même -, va tout faire pour le faire revenir. Elle est placée en maison de retraite. Christian a bien envie d’une ferme-auberge mais sa femme n’est pas prête à venir côtoyer sa belle-mère... Le retour au pays, c’est un terme qui parle à beaucoup de monde. »
Pas de sketches chez vous mais plutôt des tableaux ?


V.D. :
« Oui. Il y a une scène au bord de la mer, une autre à la maison de retraite... A chaque spectacle, tout est neuf. Et nous devons tenir compte de la saga des précédents spectacles. Notre spectacle est construit presque comme un film. »
Le cinéma justement. Des projets ?

V.D. : « Quand nous serons à Paris, au Palais des glaces, nous n’aurons qu’à jouer le soir. Nous pourrons dégager du temps pour écrire d’autres spectacles et une mini-série. »

Propos recueillis par Vanina Le Gall - http://www.lanouvellerepublique.fr