Les Bodin’s en fictions courtes
La Nouvelle République
Depuis septembre, Maria Bodin et son fils Christian étaient les invités réguliers de la nouvelle émission de France 2, « Amanda », à 16 ?h ?45 en semaine. Avec 321.000 téléspectateurs en moyenne, l’émission n’a pas convaincu la direction de la chaîne qui a décidé de la stopper le 20 janvier. Fin de l’expérience donc pour les Bodin’s qui, en quatre mois, ont fourni, à l’émission cinquante pastilles humoristiques d’une minute.
- Les Bodin’s commentent la météo : l’une des cinquante fictions courtes diffusées sur France 2 durant quatre mois.
« On est très content de cette collaboration qui nous a permis d’apprendre à réaliser des fictions courtes, commente Vincent Dubois, alias la Maria Bodin. C’est très important, même après 25 ans de carrière, de continuer à apprendre ?! On a aimé ce format, pour lequel on nous a laissé carte blanche, et qui nous a permis d’envoyer un produit fini dont on était sûr à 100 ?%, sans risquer des aléas de plateau. La télévision est un bon tremplin, mais il faut la prendre à bon escient. Et puis, cela a crédibilisé encore la marque des Bodin’s. Ce genre d’émission est regardé de près par les professionnels de la télévision ? : on a été sollicités depuis, notamment par M6 qui coproduit déjà le DVD de notre dernier spectacle… »
Les cinquante fictions pourraient être rassemblées dans un DVD dont sont friands les fans des Bodin’s. Mais les Bodin’s n’en ont pas fini avec la télé puisqu’ils participeront au « Grand show de l’humour » animé par Michel Drucker, et diffusé en février prochain. Ils seront encore des « invités récurrents » de Patrick Sébastien le samedi soir.
Après une centaine de dates, les Bodin’s poursuivent leur tournée en France. Ils seront au Zénith de Paris (quasi complet) fin février. Pour les voir, les Tourangeaux devront de rendre au Mans (février et octobre 2017) ou à Orléans (28 septembre). Aucun spectacle n’est en effet programmé à Tours. « Comme nous nous déplaçons avec dix semi-remorques, un écran de 30x15 mètres, des animaux, de très grands décors, une logistique très lourde, il nous faut de très grandes salles, et à Tours, ce n’est pas possible. »
Cécile Lascève