Les Bodin’s font campagne en ville
Le Courrier de l’Ouest
Les « Bodin’s » sont à pied d’œuvre à Amphitea. Ils y construisent une ferme grandeur nature !
- Angers, hier. 36 heures de montage pour le décor des « Bodin’s » et une ferme grandeur nature au final.
Les « Bodin’s grandeur nature » sont un spectacle phénomène à plusieurs titres. Partis au départ pour 70 dates à travers l’Hexagone, les voici rendus à 120 d’ici fin 2016… et même au delà. À titre d’exemple, les trois dates d’Angers de ce weekend seront en fait sept, puisque quatre nouvelles sont déjà calées les 15, 16, 17 et 18 décembre 2016, au même endroit.
Deuxième chose, c’est un spectacle qualifié d’« atypique » par Jérôme Putinier, le directeur technique, rencontré hier sur place, pour la raison suivante : « Il est atypique parce que dans toutes les villes où on passe, c’est un challenge ». Et le challenge consiste à reconstituer à chaque fois une vraie ferme, avec deux bâtiments en dur, une mare devant, des animaux en vrai, et toutes les odeurs qui vont avec ! Pour le gagner, ce challenge, les moyens techniques sont au rendez-vous. En tout 10 semi-remorques, 30 techniciens sur la tournée, 50 recrutés sur place pour le montage, 14 vidéo-projecteurs, un écran de 21 mètres sur 11 (en arrière-fond).
Et 8 comédiens sur scène, dont Maria, la mère tape-dur (Vincent Dubois) et Christian, son fils souffre-douleur (Jean-Christian Fraiscinet).
Une véritable Arche de Noë ambulante
Le montage du décor démarrait hier :
36 heures chrono, contre seulement 6 pour le démontage. Pour jouer devant le public installé dans les gradins, les « Bodin’s grandeur nature » évoluent à même le sol, sans le plateau d’Amphitea. Mais avec les deux maisons-granges en arrière-plan, qui s’assemblent comme des legos : 5 tonnes chaque maison, et 19 tonnes de matériels accrochés au plafond.
Autres guest stars de nos Bodin’s : les animaux de la ferme. On ne résiste pas au plaisir de vous faire le petit inventaire à la Prévert : un cochon, un âne, 6 poules, un coq, 4 lapins, une chèvre et un chien (prénommé Ratatouille). Pour le raton-laveur, on repassera mais bon…
Ces animaux, préparés et entraînés par Jean-Noël, l’animalier de cette véritable Arche de Noë, n’arriveront qu’aujourd’hui. Ils sont habitués au public, aux bruits et même aux explosifs.
Car la mère Bodin’s, dans le spectacle, zigouille ses taupes à la dynamite non mais sans blague…
Les accessoires du spectacle sont super-vintage : une mobylette, un solex et une « Mochet », petite guimbarde collector datant des années cinquante. Un bijou !
« Cheyenne production, précise Manon, la chargée de com’ de la Société basée à Tours, suit les Bodin’s depuis 20 ans.
Notre patron, Claude Cyndecki, est l’homme des paris risqués, mais qui s’investit sur le long terme. Pareil pour les tournées de « Stars 80 », qui connaissent un nouvel engouement grâce au film, et dont la billetterie est déjà mise
en place pour la saison 2016 -2017 ».
« Les Bodin’s grandeur nature » à Amphitea ce soir et demain (20 heures), et dimanche (15 heures). Complet pour les trois