« On peut tous s’identifier aux Bodin’s »
Le progrès
La ferme des Bodin’s, sa basse-cour et sa galerie de personnages pittoresques sont de retour (au complet) sur la scène de la Halle. Ils reviendront.
- La ferme des Bodin’s retrouve Lyon deux soirs cette année et reviendra en 2018.
© V. Joncheray
Vos moyens techniques sont impressionnants, à la hauteur du succès qu’ont atteint les Bodin’s depuis dix ans…
Jean-Christian Fraiscinet (alias Christian Bodin). « Oui, mais le succès s’est fait progressivement depuis vingt ans. On a commencé par des petites salles chez nous, dans la région Centre (Ndlr : Indre et Indre-et-Loire) puis, les salles sont devenues plus grandes et aujourd’hui, on remplit des Zénith de 4 000 personnes avec un écran géant de 40 mètres, des effets spéciaux, une vraie ferme reconstituée et de vrais animaux. »
Un cochon, un âne, des chèvres, un chien, des poules… Est-ce difficile de jouer avec de vrais animaux sur scène tous les soirs ?
« Michel Simon disait : “Il n’y a rien de plus difficile que de tourner avec un animal ou un enfant” parce qu’ils sont imprévisibles. Mais dans le spectacle, tout est bien cadré et deux animaliers s’occupent bien de la vingtaine d’animaux. »
Que vous disent les spectateurs que vous rencontrez ?
« Qu’est-ce que ça fait du bien de rire ! Par les temps qui courent, il y a un besoin de s’évader plus fort sans doute. »
Les enfants sont les premiers fans aussi…
« Et c’est une de nos grandes fiertés, que de compter un public très familial. On va en tenir compte encore davantage dans l’écriture des prochains spectacles. »
Pourquoi les antihéros que sont Maria et son fils, sont-ils si attachants ?
« Les gens s’identifient, encore une fois. On n’oserait sûrement pas dire la moitié de ce que disent Maria et Christian, mais dans leurs bouches, ça passe. »
Comment se renouveler sans lasser le public et ainsi continuer de faire vivre les aventures des Bodin’s ?
« C’est notre hantise (rires). Déjà, nous, on ne se lasse pas, mais il faut pouvoir captiver l’intérêt aussi bien de ceux qui nous connaissent, que de ceux qui nous découvrent. »