Les bottes de paille de la ferme des Bodin’s au Zénith jusqu’à samedi soir
Le Progrès
Un coq qui chante, des ânes qui braient, des chèvres qui bêlent, l’odeur du lisier frais palpable et les rideaux anti-mouches en lamelles colorées… Pas de doute, on est bien à la campagne sauf que tout est en faux-semblant.
- Avec Les Bodin’s, pas de doute, on est bien à la campagne
© Fabrice ROURE
Une France rurale intemporelle
Un tour de force réussi dans chaque ville où se pose l’imposante caravane de dix semi-remorques de la tournée des Bodin’s. Le Zénith stéphanois a doublé la ration et remet le couvert ce soir.
Vendredi, dans une salle pleine et chauffée comme un poêle à châtaignes, une France rurale intemporelle défile sous les rires. Une France de petites gens au grand cœur, attachées à la terre et à leurs racines. Ce nouveau spectacle des aventures de la Maria (Vincent Dubois) et de son grand dadet de fils (Jean-Christian Fraiscinet) ne s’appelle pas Grandeur nature pour rien. Et pas seulement à cause du dispositif scénique hors norme. L’humour et la parodie jouent en bottes XXL. Et on en redemande quand Julie, jolie Parisienne délurée, qui fait les 400 coups et le désespoir de ses parents, est envoyée se faire un peu les pieds chez les Bodin. La Maria sait être tendre mais féroce aussi. Et surtout, elle n’a pas sa langue dans sa poche !
Sous les fourches Caudines de cette Tatie Danielle des champs en blouse et bas de contention, la jeunette va en prendre pour son grade. Mais qui aime bien châtie bien, alors…